Découvrez les Techniques de Respiration Essentielles pour l’Accouchement!

par adm

                Comment respirer pendant et entre les contractions durant l’accouchement

Le rôle crucial de la respiration durant l’accouchement

La respiration est essentielle pendant le travail d’accouchement, non seulement pour pousser de manière efficace mais aussi pour fournir de l’oxygène au bébé, se relaxer et gérer la douleur. Voici quelques conseils pratiques.

Il est souvent plus utile de penser à respirer plutôt qu’à pousser durant les contractions. En effet, la respiration constitue un outil précieux pour les femmes enceintes afin de mieux tolérer et gérer les contractions.

Utiliser la respiration pour mieux gérer les contractions et la douleur

Que l’on choisisse ou non la péridurale, les contractions de travail seront ressenties, soit partiellement jusqu’à l’administration de la péridurale, soit en totalité. Il est recommandé de se préparer à divers scénarios de naissance et de rester flexible, explique la sage-femme Rachel Halimi. Face à une contraction, plutôt que de résister, il est conseillé de se laisser aller et de plonger dans la contraction comme si elle était une vague.

Même si cela peut paraître difficile en raison de l’intensité de la douleur, il existe des techniques pour atteindre un état de relaxation propice à l’accouchement. Les contractions sont plus efficaces lorsque le corps est détendu et non tendu. La respiration est alors un excellent moyen de détente. Plusieurs techniques de respiration et de mobilisation peuvent être utilisées le jour J pour soulager les contractions.

Comment optimiser la respiration pour pousser pendant l’accouchement ?

Lorsqu’il est temps de pousser, deux techniques principales sont disponibles pour les futures mamans, en gardant à l’esprit que pousser est un réflexe instinctif qui peut être inhibé par une péridurale trop forte.

Faites attention à ne pas trop doser votre péridurale à dilatation complète (col ouvert à 10 cm) pour ressentir l’envie de pousser, nécessaire pour guider l’effort de poussée, conseille Rachel Halimi.

Les options incluent :

  • la poussée à l’inspiration bloquée : prendre une grande inspiration comme pour plonger, puis bloquer l’air pour pousser ;
  • la poussée à l’expiration freinée : après l’inspiration, expirer doucement en poussant. Cette méthode est moins brutale pour le périnée que la première, potentiellement moins efficace pour expulser le bébé, mais plus physiologique.

Chaque femme peut trouver la méthode qui lui convient le mieux, il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » façon de pousser. En général, les futures mamans adoptent naturellement la technique qui leur semble la plus appropriée.

La respiration abdominale, basée sur le diaphragme

La respiration abdominale, ou respiration diaphragmatique, consiste à respirer avec le ventre. Bien que certains, comme les musiciens d’instruments à vent et les bébés, utilisent naturellement ce type de respiration, beaucoup d’autres pratiquent la respiration thoracique, où le torse se gonfle à l’inspiration et les épaules se soulèvent.

Il s’agit d’utiliser le diaphragme, ce muscle qui forme une voûte convexe et sépare le thorax de l’abdomen. Pour adopter la respiration abdominale, il faut respirer en gonflant le ventre, ce qui fait se contracter le diaphragme et pousse vers le bas les organes abdominaux. Même enceinte, il est possible d’apprendre et de pratiquer ce type de respiration, très utile pour se détendre et bien oxygéner le bébé entre les contractions.

Que faire quand une contraction bloque la respiration ?

Une contraction est un spasme qui peut parfois couper la respiration au point qu’il devient difficile de parler, explique Rachel Halimi. C’est un signe de l’intensité de la douleur d’une contraction de travail. Il est normal de ne pas pouvoir respirer pendant une contraction. Cependant, il est sage d’essayer de mettre en pratique les techniques apprises lors des cours de préparation à l’accouchement entre les contractions : respiration profonde et abdominale, relaxation et visualisation positive. Tout cela contribue à la détente et à une meilleure gestion des contractions suivantes.

Lieu refuge et technique de la vague

Plusieurs techniques, inspirées de l’autohypnose et de la sophrologie, sont enseignées aux futures mamans pour gérer la puissance des contractions. Outre la respiration abdominale, on peut choisir un lieu « refuge » où l’on se sent bien, en utilisant des visualisations pour maximiser la détente entre les contractions.

Par la visualisation d’images positives, cet état de déconnexion aide à mobiliser toutes vos ressources intérieures, affirme Rachel Halimi. Le lieu « sûr » peut être un paysage, une image ou un visage qui évoque la sérénité et le bien-être.

Une technique bien connue pour gérer les contractions est celle de la vague. La contraction est vue comme une vague bénéfique qui aide à ouvrir le col et prépare le corps à l’accouchement. L’idée n’est pas de lutter contre la contraction mais de l’accompagner avec des techniques de respiration et de visualisation.

  • À l’inspiration, imaginez une vague qui monte des pieds à la tête, vous enveloppant de son énergie ;
  • À l’expiration, cette même vague redescend de la tête aux pieds.

Ces techniques aident à adopter une attitude de lâcher-prise plutôt que de contrôle, aidant ainsi le corps à gérer les contractions et à se préparer à l’accouchement.

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