L’amniocentèse est une procédure médicale courante utilisée pour diagnostiquer diverses conditions génétiques et chromosomiques chez le fœtus. Elle offre aux futurs parents la possibilité de prendre des décisions éclairées sur la grossesse et la santé du bébé à naître. Focus sur les objectifs, la procédure, les risques et la gestion de la douleur associés à l’amniocentèse.
Définition : qu’est-ce que l’amniocentèse ?
L’amniocentèse est un prélèvement que les médecins vont réaliser auprès des femmes enceintes dans le but d’extraire le liquide amniotique du ventre de la future maman. Pour faire cette extraction, une aiguille fine est utilisée pour pénétrer la paroi abdominale.
Le but de l’amniocentèse est d’identifier le caryotype de l’enfant et de déterminer les éventuelles anomalies dont il pourrait être victime. En plus de permettre la détection d’éventuelles anomalies chromosomiques, l’amniocentèse peut faciliter l’identification d’infections dans le liquide amniotique. L’examen du liquide amniotique permettrait aussi d’en savoir davantage sur les étapes de développement du bébé.
Amniocentèse : pourquoi faire ?
L’amniocentèse se fait, dans la plupart des cas, dans le premier trimestre de la grossesse, dès la quatrième semaine. Cette prescription médicale se fait dans les différents cas suivants :
- Risques de trisomie 21 ;
- Âge de la mère ;
- Antécédents familiaux ;
- etc.
Les cas que l’on rencontre en consultation sont des parents qui sont porteurs d’une maladie génétique. Dans ce cas, le risque de transmission de la maladie à l’enfant est réel. L’amniocentèse se révèle donc comme la solution idéale pour déterminer les éventuels antécédents familiaux d’anomalie de grossesse.
Une autre raison qui pourrait justifier l’amniocentèse, c’est le risque de trisomie 21. Si les médecins soupçonnent ce problème chez le futur bébé, ils peuvent demander à faire l’amniocentèse afin de confirmer leur hypothèse. Les autres cas qui justifient le recours à l’amniocentèse sont entre autres les possibles complications et aussi l’âge maternel.
En effet, les études démontrent que lorsque l’âge de la mère dépasse les 35 ans, les risques d’enfanter un bébé atteint de trisomie 21 augmentent considérablement. Enfin, l’amniocentèse peut intervenir lorsqu’il s’agira de déterminer le degré de maturité des poumons, des reins et des muqueuses du futur bébé.
L’amniocentèse dans la pratique : comment se déroule le prélèvement du liquide amniotique ?
Tout commence par la préparation de la patiente. On lui explique en quoi consiste le prélèvement et cette dernière, signe une feuille de consentement. Durant 10 minutes, l’amniocentèse va se dérouler sous le contrôle d’un gynécologue expérimenté dans une salle semblable à un bloc opératoire. La première étape consiste à débarrasser la peau de toute infection en désinfectant le ventre de la mère. L’échographie est employée pour limiter les risques de toucher le bébé. À l’aide d’une aiguille d’environ quinze centimètres, le médecin procède à l’extraction d’une quantité équivalente à vingt millilitres de liquide amniotique. Contrairement à ce que vous pourriez vous imaginer, l’opération ne fait absolument pas mal.
Comment gérer les douleurs qui suivent l’amniocentèse ?
Suite à cette opération, il est recommandé à la femme enceinte de se reposer pendant vingt-quatre heures. Au début, elle peut effectivement ressentir des douleurs sous le ventre, mais ces dernières ont tendance à vite s’estomper. Dans la plupart des cas, les douleurs ne durent pas plus d’une journée. Si vous remarquez d’autres symptômes anormaux après ce prélèvement, vous devez immédiatement contacter votre gynécologue.
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